Le tantra, c’est (que) du sexe ?

Il y a quelques jours, je reçois un appel, d'une personne (un homme) qui veut échanger sur mes ateliers tantra. Dès le début, je le sens hésitant, confus. Et je me dis : "Encore un appel qui va mal tourner..."

Encore ?

Oui, parce que ces échanges, j'en ai de temps en temps, et ils ont toujours le même déroulé : l'homme me pose des questions sur le contenu de l'atelier, j'essaie de répondre en étant la plus précise possible, je sens qu'il veut demander quelque chose mais il n'ose pas. Jusqu'au moment où je lui dis qu'il n'y a pas de sexualité. Alors là même pas besoin de mots pour sentir son désintérêt profond. Parfois, il me demande "Même pas un petit massage tantrique ?". Ma réponse encore une fois négative achève de le décourager, et on raccroche assez vite, en général avec la promesse qu'il va "y réfléchir". 

Dans l'imaginaire des gens, le tantra, c'est du sexe. Ou au minima un massage tantrique. Sauf que...

Le tantra, ce n'est pas (que) du sexe.

C'est avant tout une rencontre avec ce qui est vivant à l'intérieur de soi, et avec l'autre. C'est une ode à la présence, à la lenteur. Si je pousse un peu plus loin, je dirais que c'est un retour à la simplicité, à ce qu'il y a de plus authentique en chacun de nous.Difficile de mettre des mots sur cette pratique, ce chemin de vie qui en réalité n'est qu'expérientiel.

Le tantra, ça se vit avant tout.

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